Le courlis corlieu

Numenius phaeopus

Identification

Bien plus petit que le courlis cendré, le courlis corlieu s’en différencie principalement par les raies claires et sombres de la tête. Le bec est généralement plus arqué sur son extrémité alors que celui du courlis cendré est arqué sur toute sa longueur.

Le reste du plumage est en tout point semblable à celui du cendré.

Son cri d’alarme est très semblable à celui du courlis cendré, mais le courlis corlieu a pour chant habituel une trille caractéristique qui permet de bien le différencier.

Habitat

En baie de Somme, on rencontre aussi bien le courlis corlieu sur la slikke que sur les mollières (schorre) il est aussi fréquent lors de la migration dans les marais arrière littoraux. Visiteur de printemps et d’été, il n’est présent chez nous qu’en avril mai et juillet aout, voir septembre. Dès octobre on ne l’aperçoit plus sur le littoral picard ; Il est alors parti pour Mauritanie (Banc d’arguin) et le Sénégal.

Comportement

On l’aperçoit seul ou en petits groupes.

Ses activités sont intertidales dans l’estuaire, c'est-à-dire qu’il obéit au rythme des marées. A l’intérieur des terres, il a une activité plutôt diurne.

Nidification

Ses lieux de nidification sont très nordiques : Estonie, Lettonie, Laponie, Islande, Taïga septentrionale et toundra. Il y trouve alors une nourriture abondante.

Son nid est une dépression à même le sol ou il dépose en général 4 œufs. L’incubation par les deux sexes dure environ 28 jours et les petits, nidifuges, s’envolent à 5 semaines.

Alimentation

La nourriture de base du courlis corlieu en baie de Somme est composée de néréis, mais il ne dédaigne pas les petits crabes vers et petits mollusques. Il consomme également des amphipodes et des puces de mer dans la laisse de mer.

Plus à l’intérieur des terres, il consomme également des insectes, grillons, araignées. Sur ses lieux de nidification, il consomme également des baies.

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